Les effets secondaires des objectifs de performance

Vous vous souvenez de mon article concernant L’Exorciste de l’entretien annuelle d’évaluation… Je vous parlais du processus d’évaluation et de la subjectivité des objectifs. Et bien heureusement, je ne suis pas dans les “patates” ou dans les “choux” pour mes amis français.

Je viens de lire un document de travail, du Harvard Business School publié le 11 février dernier, intitulé Goals Gone Wild: The Systematic Side Effects of Over-Prescribing Goal Setting. Dans beaucoup d’entreprises, on fait l’éloge de l’établissement d’objectifs afin d’améliorer la motivation et la performance des employés. On demande alors à l’employé d’établir des objectifs spécifiques et motivant. Ils devraient l’amener plus loin que de “faire son mieux”.

Les auteurs de ce document propose que les caractéristiques des ces mêmes objectifs peuvent faire plus de mal que de bien.

On y présente des exemples frappant comme l’histoire du développement de la Pinto et de ses problèmes de design. Ou les dirigeants de Ford (Lee Iacocca) s’étaient donné un objectifs de produire une voiture de moins de 2000 lb avec des coûts de fabrication a moins de 2000$, ils ont réussi par contre ils ont produit une voiture qui prenait feu lorsqu’elle était frappé par derrière. Les dirigeants ont négligé d’autres objectifs essentielles, comme la sécurité des utilisateurs.

Je vous invite à lire ce document, il est intéressant et je vous invite à émettre vos idées sur le sujet!

 

manque de vision chez les cadres féminins?

Aujourd’hui j’ai eu un entretien de corridor avec quelqu’un qui me disait ceci:

“Hugues j’ai besoin de ton cerveau logistique et réingénierie pour revoir ce processus. J’ai beaucoup de respect pour elle et je l’aime beaucoup mais je crois qu’elle n’a pas la vision qu’il faut pour établir le bon modèle.”

J’ai été déconcerté par ce commentaire, car ayant travaillé depuis plusieurs mois avec cette collègue j’en pense tout le contraire. Je lui ai dit que je prendrais le temps de revoir avec elle son plan de match, mais que je crois qu’il est très bon considérant ce que nous savons du projet.

Ce commentaire est resté collé dans mon esprit une bonne partie de la journée jusqu’à ce que je reçoive un  “newsletter” qui titrait “Do Female Execs Lack Vision?”. Il n’en fallait pas plus pour réveillé mon petit coté féministe. Ayant travaillé et travaillant avec des femmes exceptionnelles je voulais en savoir plus.

J’ai donc suivie le lien de la source de cet article, en fait c’est une recherche faite par l’INSEAD, qui s’intitule  Women and the ‘vision thing’. J’ai lu et relu l’article et visionné le vidéo.

Les faits

Cette étude a été faite par des femmes

Cette étude a été faite en analysant:

  • plus de 2 800 rétroaction 360 degrés de femmes cadre.
  • et plus de 22 000 évaluations faite par l’INSEAD Global Leadership Center

Les constats de l’étude

  1. Les femmes ont peut-être une vision par contre elle semble utiliser un processus différent pour établir leur stratégie a long terme. Elle semble faire une gestion par consensus plutôt que d’établir une vision indépendante.
  2. les femmes ont peut-être une vision mais hésite à la mettre en œuvre parce qu’elle n’ont pas toutes les analyses pour les supporter ou parce qu’elle sont plus fréquemment contestées dans le milieux des affaires.
  3. les femmes peuvent ne pas valoriser les déclarations visionnaires. Certaines femmes sont sceptiques vis-a-vis les déclarations visionnaires et  les interprète comme un peu un travail de vente. Beaucoup de femmes interviewées ont dit qu’elles croient que faire le travaille est ce qui devrait importer dans les affaires.

Mon point de vue

  • Je crois, comme le point 1, que les femmes ont une stratégie différente pour élaborer leur vision. Selon moi c’est une force.
  • Je crois aussi que certains gestionnaire ne font pas preuve de discernement et ne donne pas la chance au coureur en se basant seulement sur leurs perceptions. Voilà pourquoi j’aime tellement 6 sigma qui donne vraiment la place aux faits. Que l’analyse viennent d’un homme ou d’une femme on a la même approche… pour ce qui est de les présenter c’est différent.
  • Enfin pour le dernier point, je crois que certaines visions d’entreprises sont un speech de vente. Ou alors c’est que mon coté féminin ressort.

Je me trompe peut-être, mais je crois que c’est un phénomène générationnelle. Il existe encore beaucoup de machisme au sein de nos entreprises, et je crois que malheureusement pour les machos cette époque est en déclin.

Et vous qu’en pensez-vous?

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M-A-J:

En allant au boulot se matin j’écoutais Christiane Charette et elle relate un article de Chantal Hébert alléguant que M. Harper n’ose pas donner d’entrevue aux femmes… Voilà un autre bel exemple selon moi de machisme mal placé.

voir l’article de Chantal Hébert à ce sujet.

Pour sa défense son bureau à sûrement annoncé qu’il avait commencé hier matin, lors de sa visite aux USA, à FoxBusiness… Je crois qu’il n’avait pas le choix, il devait le faire. Il essayait de vendre “son modèle” Canadien.

Peut-être qu’il considère que les canadiens et les canadiennes n’ont pas a se faire vendre ce même modèle qui lui a value d’être minoritaire…  Pensez-y!

Enfin, à mes congénères je pose la question suivante:

Vous avez peur de quoi messieurs? que votre ego en prenne un coup So be it! vous allez apprendre et le monde s’en portera mieux!

Le génie de la lampe…

 

Voici un vidéo qu’une amie m’a suggéré de regarder… inspiré et inspirant.

Une autre façon de voir le génie…

 

Bonne écoute…

 

La force du “Networking”

 

Ce billet est carrément une plogue… je ne m’en cache pas.

Le 24 avril prochain aura lieu la 21ieme conférence APICS Montréal à Dorval.

Cette année encore la conférence permettra de partager les histoires à succès, de revoir avec nos experts les impacts de la crise économique ainsi qu’établir de nouvelle relations d’affaires dans le domaine de la gestion des opérations.

Vous trouverez sur le site de l’association l’horaire détaillée.

Cette conférence marque la fin de mes deux ans comme président de l’association. Ces deux ans ont été pour moi l’occasion de développer un côté plus
“soft” et d’établir de nouvelles relations qui m’ont permis d’être ou je suis aujourd’hui.

Au plaisirs de vous voir le 24 avril.

la personnalité

Je me suis amusé à faire des tests de personnalité… en essayant de reconditionné un veil ordinateur.

J’aime bien m’amuser et je trouve ça intéressant et curieusement aujourd’hui ils semblent bien me coller à la peau…

http://www.cmypeople.com/cmyself.aspx 

En voici un autre du type Myers-Briggs qu’on retrouve sur le site similarminds.com

 

ENTP – "Inventor". Enthusiastic interest in everything and always sensitive to possibilities. Non-conformist and innovative. 3.2% of the total population.

Free Jung Personality Test (similar to Myers-Briggs/MBTI)

 

Amusez-vous!

Twitter un mini CRM?

twitter-logo_000C’est ce que tente d’établir le nouveau chef du développement, Kevin Thau chez Twitter. Selon Forbes, Twitter serait sur le point de développer des indicateurs qu’il pourrait vendre dans le but de  financer l’entreprise. 
 
Un analyste, Jeremiah Owyang  de Forrester Research semble entrevoir que cet outil pourrait devenir un mini-CRM ou sytème de gestion de la clientèle. Il fait mention toutefois que Twitter devra faire certaines modifications afin de permettre un tel développement.
 
Intéressant comme idée…
Twitter deviendrait un outil de relation client en ligne qui permettrait aux entreprises de prendre action sur le champ selon l’humeur des twitteriens (habitants de twitter-o-sphere jeu de mots de l’auteur).
 
Là ou j’ai une réserve c’est sur l’identité du twitterien et de sa relation avec l’entreprise en question, et comment l’entreprise répondra au twitteriens. La base d’un CRM ou de gestion de la relation client se fonde selon les experts sur quatre éléments:
  • Connaissance du client
  • Stratégie relationnelle  (Long terme, court terme)
  • Communication (site internet, Web 2.0, blog, courriel, envoi postal, télé-marketing)
  • La valeur individualisée proposée (WIIFC – what’s in it for the customer)

Est-ce que Twitter deviendrait un outil parallèle a l’amélioration du service à la clientèle? Il faudra donc que cette clientèle s’identifie afin que cette relation avec l’entreprise s’établisse.

Quand je suis pris dans un avion pendant 3 heures d’attente en nommant la compagnie aérienne est-ce que cette dernière réagira dans les heures suivantes?, lors de mon atterrissage?, ou dans sa prochaine campagne de pub?

Humm… beaucoup de travail de créativité en vue chez Twitter et ailleurs…

Messieurs, mesdames à vos planches à dessins… les relations purement transactionnels feront place à une démocratisation et des demandes plus précises de la clientèle. Comment la gérer? à nous de le créer!

– EDIT –

Concernant mon point sur ma réserve – Connaissance du client. 

M.Owyang vient de vivre ce que j’entendais par là… un spammer l’a attaqué sur Twitter… , je vous suggère de lire son article !  comme quoi nous aurons du travail à faire!

outil amusant…

Cet article n’est pas lié au leadership ou à la gestion des opérations…

Il est lié à la gestion d’amusement familiale…

Cet outil s’appelle Tux Paint, un logiciel libre, de dessin pour enfants.

Ma fille l’adore et les effets sonores me permettent de savoir si elle a un problème lorsqu’elle l’utilise. Différents modèles sont disponibles et l’utilisation de tampons rendent le dessin facile et amusant. A 3 ans et 1/2 , elle est déjà en mesure de choisir sa page à dessiner et ses couleurs…

Un petit outil plaisant qui permet aux parents de prendre une petite pause…

 

Traçabilité et incitatif

Récemment on m’a demandé de prendre en charge l’inventaire des outils qui seront utilisés sur le projet. On m’a demandé d’élaborer un système qui permettra de faire le suivi des outils et de savoir où ils sont en tout temps.

Première réaction de spécialiste en gestion des opérations : superbe idée j’embarque. Quand soudainement je mets mon chapeau GBS (gros bon sens) et je demande: 

 

 

“Messieurs, de quels type d’outils on parle?”

G:“De tous les outils qui seront utilisés, les tournevis, pinces, perceuses, tournevis électrique, équipement de diagnostiques”
H: “Euh excusez mon ignorance, on parle de tournevis à 10$ c’est ça?”
G: “Oui, c’est ça”
H: “et les équipement de diagnostiques?”
G: “quelques milliers de dollars”
G: “Hugues, peux-tu mettre un code barre dessus et faire le suivi?”

C’est alors que mon petit hamster a commencé à tourner…

Wikipédia définit la traçabilité comme suit:

“La traçabilité est l’information sur la chaîne de production et de distribution d’un produit.

Ce sujet a une importance particulière pour les produits concernant la santé humaine, comme l’alimentation et les médicaments ou bien la sécurité (aéronautique, automobile, informatique par exemple)…”

Oui la traçabilité a permis de retrouver les produits contaminés de Maple Leaf. C’est fantastique! Par contre, il a fallu que chaque consommateur regarde leur paquet de viande et retourne le fameux produit au magasin. Le consommateur est responsable de son bien être en retournant ce produit s’il ne veut pas être malade. Il y avait là un incitatif.

Qu’est ce qui fait que vous retournez votre livre à la bibliothèque ou votre film au club vidéo? l’incitatif financier. 

Je suis donc revenu à ma réunion et j’ai demandé:

“ Messieurs, quel est l’incitatif pour les techniciens de retourner l’équipement de diagnostiques et d’en prendre l’entière responsabilité?”

G: “Euh…”

H: “Voila ce que je vous propose. Je prends en charge la réception des équipements de diagnostiques à l’entrepôt, dès que j’ai une demande pour cet équipement je l’envoie au demandeur et il en devient le responsable, Ok?”

G: “C’est nous ça!”

H: “Oui et vous serez imputables sur votre budget”

Voilà j’avais mon incitatif pour récupérer les équipements et éviter des pertes de milliers de dollars. 

Je vous suggère donc, lorsqu’on vous demande de mettre en place un processus ou des outils de traçabilité, de trouver l’incitatif qui permettra de récupérer les équipements si nécessaire.

Le facteur 1440… vous connaissez?

crédit photo
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Mon dernier article portait sur les présentations. J’y faisais mention du  livre de Bill Jensen The Simplicity Survival Handbook. J’ai assisté voilà quelques années à un webinaire ou il était l’invité.  Son webinaire m’avait alors incité à acheter son livre, il y parle de ce fameux facteur 1440.

Mais quel est ce chiffre magique? 1440… Nous le connaissons tous, par contre nous en faisons parfois mauvais usage.

1440 représente le nombre de minutes dans une journée. On ne peut pas le changer. Malheureusement il ne s’accumule pas comme les minutes inutilisées nos cellulaire.

C’est drôle, je dois perdre en moyenne par semaine de 60, 90 et même parfois 120 de ces précieuses minutes dans des réunions qui n’apporte rien, à part frustrations et déceptions. Je suis déçu car j’en ressors avec le sentiment qu’aucun plan d’action n’a été entrepris ou que l’information partagées n’étaient pas pertinentes.  Lorsque ça m’arrive je me pose les questions suivantes: pourquoi devrais-je me présenter à une réunion auquel j’ai été invité? Parce que c’est politiquement correct de le faire? Que pour montrer mon leadership je dois me présenter à cette réunion? Tom Peters a dit dans son livre Re-Imagine “Leaders Show up!… by their presence they inspire others”. Je crois qu’il sous-entendait  “when it matters…”

C’est pourquoi ces dernières semaines j’ai fait l’expérience suivante… J’ai reçu plusieurs invitations à des réunions avec seulement un sujet et un heure. Voici un exemple de sujet de réunion proposée par mon client: “Rencontre pour discuter du processus de livraisons des produits non standard”

Voici ma réaction:

“Euh… on parle de quel produits? des miens ou des leurs? Je livre mes propres produits, ils sont insatisfaits?”.

J’ai donc répondu à cette rencontre de façon “tentative” et ajoutant les commentaires suivants:

“Bonjour Jean, j’aimerais savoir ce qui sera accomplis lors de cette réunion. Je crois qu’Untel devrait y être et aussi Unetelle. Je vois sur ton invitation qu’ils n’y sont pas. Peux-tu m’expliquer exactement ce que tu cherches à savoir?”

Voici la réponse de Jean:

“Hugues, désolé je ne comprends pas bien notre processus interne de commande de matériel. Tu as raison je ne crois pas que ta présence soit requise et que je devrais parlé a seulement à M.Untel avant de tous vous convoquer”.

Et voilà par une simple réponse je venais de sauver 60 minutes à mon Agenda. Wow!! Est-ce que j’ai manqué de leadership? Non en fait je crois que j’ai coaché Jean. Est-ce que j’ai été politiquement incorrect? Non, mes questions étaient adéquates et ciblés sur l’objectif et le résultat à obtenir.

Ça me fait réaliser qu’il existe un fléau dans nos bureaux, je l’appelle: le “dumping de choses à faire pour s’en sortir”. Jensen le dit différemment et d’une plus belle façon  “The Number One behavior in business today is moving To-Do’s onto someone else’s plate.”  Est-ce que vous réaliser que ce genre de comportement devient un chronophage au 1440 minutes si précieuse.

Le temps c’est de l’argent dit l’adage, alors si c’est le cas, je vous propose de vous posez les questions suivantes:

  • Est-ce que cette réunion
    • me facilitera la vie
    • aura-t-elle une influence sur l’entreprise: économies, bénéfices, ventes,etc.
    • me permettra d’obtenir plus pour mes projets (reconnaissance)
    • me donnera plus d’argent en bout de ligne? 

Si vous répondez oui a un de ces points alors allez-y! Sinon, assurez vous de bien comprendre les enjeux et refusez et dites non à ces chronophages et savourer le facteur 1440 avec un bon latte, ou tout autre plaisirs qui vous tient à cœur.

Alors bon temps libre 🙂

NB: J’ai retrouvé sur un blog la présentation de Bill Jensen la voici.

Présentation 101…

Avez-vous déjà assister à des réunions de travail ou l’animateur ou même le conférencier utilisait ses diapositives comme téléprompteur?

Ça m’arrive à toute les semaines… je commence à croire que Power Point est un outil d’édition de rapport.

Si c’est le cas, n’envoyer pas une invitation à une réunion pour le lire, envoyer une copie de votre rapport et dites à votre interlocuteur de le lire et que vous irez prendre un café pour en discuter. Vous verrez alors si vraiment cette personne est intéressé par le sujet que vous proposez ou si ce que vous comptez faire est vraiment important s’il prend action…

Sincèrement, je crois qu’il faut éviter d’utiliser Power Point comme une béquille, mais plutôt comme un outil qui permet de raconter une histoire, de faire connaître, sentir et faire en sorte que notre présentation amène notre auditoire à prendre action.

Je l’avoue mes présentations ne sont pas parfaites, par contre j’utilise fréquemment des images ou des citations qui permettent au gens de réfléchir sur le sujet qui leur est donnés et à la toute fin je demande quel est selon eux le plan d’action à entreprendre. N’oublions pas que je suis un ingénieur

J’ai trouvé un petit livre électronique de Seth Godin vraiment intéressant sur ce fabuleux sujet…

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Je vous suggère aussi un livre vraiment intéressant The Simplicity Survival Handbook de Bill Jensen

On y retrouve dans ce guide 32 façons d’en faire moins et accomplir plus…

Addendum: Quelqu’un m’a fait part aujourd’hui de ce blog qui traite aussi de ce sujet. http://www.presentationzen.com/

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