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GREENPEACE ou tel est pris qui croyait prendre…
Je ne sais pas pour vous mais des appels marketing ou des visites de colporteurs durant l’heure du souper ça me déplaît.
Je dois avouer que depuis que je suis à Vancouver, les appels ont été limités à la famille, les amis et une fois par le Vancouver Sun qui avait fait un mauvais numéro. Par contre les visites impromptues se sont multipliées depuis les dernières semaines, scouts, Fondation des maladies du cœur, Fondation du Cancer, etc.
Ce soir surprise, ce fut différent. Un bénévole de Greenpeace est venu cogner à ma porte.
Il a un cartable avec le logo de Greenpeace et un collant écrit « Save the Grizzlis! ». Cool! que je me suis dit, enfin je risque de devenir officiellement écolo, en plus que Miss. ingénieur et fillette ingénieur veulent faire du composte au retour à Montréal.
Au premier abord le jeune est sympa, il me raconte qu’il y a des espèces de poissons menacées et que nous ne devrions pas les consommer. Il me parle alors de la nouvelle politique de Loblaws qui a accepté de ne pas vendre ces poissons.
J’ai répondu :
« Ah oui, j’ai entendu ça à CBC French radio ».
Ensuite, il m’a parlé du lobbying que Greenpeace fait sur le gouvernement américain relativement à l’écologie et… pouf!! j’ai commencé à décrocher, je me suis dit :
« Ou est-ce qu’il s’en va?! Oui BP c’est une catastrophe terrible, ma question est: Qu’est –ce que Greenpeace fait comme lobbying auprès du gouvernement canadien, pour éviter ca? ». Dans le même paragraphe mon écolo, me dit que Greenpeace a besoin de moi et de mon argent pour poursuivre son lobbying et c’est là qu’il me présente un super formulaire papier que je dois remplir et lui donner l’argent dans 1 mois. « Euh?!? » il venait de me perdre. Le poisson menacé venait de lâcher la ligne.
Je lui ai demandé :
« Puis-je m’inscrire en ligne? » la réponse : « Oui, mais ca coûte beaucoup plus cher de traitement via l’internet. »
Re Euh!!… Mon coté écolo est sorti soudainement, je lui ai lancé,:
Et bien mon cher ami vous n’êtes pas très écologique dans votre approche, vous me demandez de remplir un formulaire papier? C’est ça? Vous voulez me faire croire que ça coute plus cher de traiter ma demande en linge?
Vous avez coupé des arbres pour me faire remplir un document papier que je vais tacher d’encre?
Vous allez poster mon formulaire à votre siège social pour ajouter mon membership? Ce document aura été transporté par la poste en utilisant des véhicules qui contribuent au gaz a effet de serre?
Vous auriez du voir le visage du pauvre bougre… il venait de se faire prendre à son propre jeu écolos
Enfin, si quelqu’un de Greenpeace lit cet article, j’ai 2 suggestions pour vous:
- je crois que vous devriez revoir le message de vos bénévoles qui font du porte à porte, pour inclure un contenu un peu plus local,
- Que vos webmestres et spécialistes web se recycle, pour comprendre les avantages du commerce électronique, si effectivement vos coûts de traitements de transaction sont trop élevés.
Ma question philosophique de ce soir…
Suis-je écologique? Je vais dormir la dessus.
L’impact des changements dans les habitudes de consommation
Depuis le début de la crise économique, on entend de temps en temps dans les médias que la crise aura pour effet de changer les habitudes de consommation des gens. Il semble selon une étude mené par booz&co, intitulée « The New Consumer Frugality Adapting to the Enduring Shift in U.S. Consumer Spendig Behavior » ,que ce soit le cas.
Il semble que les consommateurs choisiront une marque sans nom, et choisirons les marques à rabais afin de mieux planifier leur dépenses.
Dans leur étude ils distinguent des types de consommateurs. J’en retiens 2. Les « Shoppers 2.0 » (16%), ces consommateurs achètent en ligne et sont très sensible au prix. Ils utiliseront des coupons et n’auront peu ou pas de loyauté envers une marque. Et les « On-line Window-Shoppers », qui eux représentent plus de 11% des répondants de leur étude. Ceux-ci s’informe tout d’abord en ligne pour ensuite se rendre en magasin afin d’obtenir le meilleur prix. Ces derniers sont moins tentés de changer de marque.
Cette tendance aura, selon moi, pour effet de voir certaines entreprises offrir des rabais à leur clientèle afin de les fidéliser à leurs produits et reprendre des parts de marcher, ou encore établir des variantes de leur gamme de produit avec lesquels les clients verront le rapport qualité prix augmenter à leurs yeux.
Cet état de chose est intéressant non pas seulement d’un point de vue marketing, mais aussi d’un point de vue de gestion des opérations et de la chaîne d’approvisionnement. En effet les professionnels en gestions des opérations devront s’adapter et utiliser les données offertes par ses nouveaux canaux pour établir plan de production, livraison et saisonnalités s’il ya lieu.
Je crois que comme professionnel en gestion des opérations il est impératif de revoir certains paradigmes de gestion basé seulement sur la demande passé et regarder avec les yeux du client quel serait la valeur de mon produit et serait-il prêt à l’acheter.
Enfin, je crois que l’utilisation d’un SOP (Sales and Operation planning) évolutif est essentiel pour demeurer compétitif.
Je vous invite à lire l’étude en cliquant ici et à laisser vos commentaires.
L’EFFET CASINO…OU LA MISÈRE DES RICHES
Ces derniers jours l’actualité est remplie d’histoires de “pseudo” conseillers financiers qui ont floué leurs clients…
Je suis empathique à la cause de ces investisseurs et ce dans une certaine mesure… Je suis désolé qu’ils aient perdu une partie ou toutes leurs économies. C’est vraiment dommage.
Là ou je suis moins empathique c’est lorsque que nos élus annoncent qu’ils vont donner des allègements fiscaux à ces «pauvres» investisseurs qui ont mis tout leur avoir dans le même panier.
Stop! J’ai un problème… M. Blackburn réfléchissez bien et faites l’état de la situation…
Ces investisseurs ont mis parfois plus de 2 millions dans l’aventure avec ces conseillers… Come on! Ils ont joué au Casino… Ils ont perdu, that’s it!
Quand Frank Dunn et sa bande ont fait leur passe avec Nortel, y a t’il eu des allègements pour les investisseurs? Non…
Quand Teachers et Bell ont décidé d’annuler l’achat de Bell il n’y a pas eu d’allègements.
Quand la Caisse de Dépôt Rousseau, Guay et les autres ont mal placé nos fonds… Il n’y a pas d’allègements.
Quand Lacroix et Norbourg ont réussi à flouer tous les investisseurs, il n’y a pas eu d’allègements.
En plus, les gens interviewés par les journalistes semblent sains d’esprit, ils savaient dans quoi ils s’engageaient. Ça s’appelle un risque, de perdre comme de gagner… Leur appât du gain les a menés à faire confiance à des individus qui leur promettaient mer et monde. Selon moi, ils ont fait ce que le joueur moyen espère en allant au casino. Mettre son argent sur la bonne case et espérer que son numéro sorte. Malheureusement, au casino il n’y a pas de seconde chance ni d’allègement…
Alors pourquoi faut-il que nous payons tous pour des erreurs faites par des individus peu scrupuleux qui ont passé Go, réclamé 200$ et qui auront une peine de prison de 18 mois s’il sont malchanceux?
M.Blackburn, j’espère que le gouvernement restera hors de cette situation et n’offrira pas d’allègements à ces investisseurs qui ont misé sur la mauvaise case…
Comme citoyen, j’ai déjà à payer pour la mauvaise gestion d’entreprises, comme celle de l’industrie automobile en particulier, je ne vois pas pourquoi je devrais partager mon argent avec des gens qui ont mal misé.
Enfin, depuis notre tendre enfance on nous répète de ne pas mettre nos œufs dans le même panier…
Encore une fois, désolé pour vous pauvres investisseurs, vos œufs sont brisés… Malheureusement je ne suis pas la poule aux œufs d’or et j’en ai marre de pondre pour rien. En d’autres mots comme pour la cigale de la fable, il est maintenant temps de danser et d’assumer nos choix.
De quoi être fier…ou le recyclage de matériel
Mon projet actuel m’a permis de faire une répétition générale de ce qui se passera dans 327 jours.
Le déploiement du matériel n’est pas vraiment ce qui m’inquiète pour le jour J. Ce qui m’inquiète est vraiment la récupération, le recyclage et la disposition du matériel qui sera utilisé.
C’est pourquoi cette répétition était tellement cruciale.
Vous comprendrez, qu’une fois un événement terminé nous devons sortir de l’endroit au plus vite pour laisser la place aux événements réguliers qui souvent sont subventionnés par le compétiteur. Cette situation fait en sorte que nous avons reçu à l’entrepôt du matériel sous toutes sortes de formes comme le montre la photo qui suit.
Je serai franc ça m’a un peu découragé. Par contre, je me suis dit qu’il y a quelque choses à faire pour récupérer et recycler ces câbles.
J’ai donc acheté des sacs de type “Ziploc” et attendu que les événements se terminent pour faire appel à la cavalerie… Est-ce qu’ils répondront à l’appel? C’était ma plus grande crainte. Seraient-ils trop nombreux? J’ai donc envoyé mon courriel en demandant l’aide de toute l’équipe!
Heureusement pour moi, une quinzaine de membres de l’équipe ont répondu a mon appel… en moins d’une journée nous avons utilisé plus de 2000 sacs et inventorié, nettoyé les items réutilisables pour le jour J. Sans leur aide et leur esprit d’équipe, j’y serais encore dans 2 mois…
J’ai voulu immortaliser ce moment sur pellicule car il sera pour moi un moment qui restera ancré dans ma mémoire, comme un des moments fort de ma carrière.
Merci mes ami(e)s, Thanks my friends!
Je vous promets…
On voit ces leaders partout. Ils se pavanent, ils tentent de faire passer leurs idées devant des millions de gens durant des débats télévisés, dans des entrevues. Tout ça pour passer un message qui doit nous toucher et nous faire avancer comme société.
Bizarrement en y réfléchissant bien je crois que c’est pareil dans la gestion d’entreprise ou des banques. On n’a qu’a regardé ce qui se passe présentement sur les marchés financiers…
C’est en discutant avec un monsieur rencontré par hasard voilà bientôt deux week-end à l’Applefest de UBC. Il me disait que lorsqu’il était en France, il achetait des entreprises en difficultés les remettaient sur pied pour ensuite les revendre. Ce qui me frappait dans ses histoires c’est que les “leaders” de ces entreprises avaient tous promis quelques choses… Pour leur actionnaires, pour leur employés et n’avait pas atteint leurs objectifs. Est-ce qu’ils ont perdu la vision de leurs objectifs? Qu’est-ce qui fait que ça n’a pas fonctionné et qu’un homme comme mon monsieur dans l’autobus réussissait? Est-ce une question de leadership ou de gestion ?
Selon moi, dans certains cas ces leaders n’étaient tout simplement pas prêts à mettre l’épaule à la roue et prendre les décisions essentielles, parfois difficiles qui auraient permis à tous d’avancer et de passé de bon à excellent. Ils ont laissé allée les choses sans revoir leurs façons de faire ou leurs façons de voir leur monde.
En plus, il semble que certains de ces « leaders » ont tenté de satisfaire le bien commun tout en passant Go et récoltant 200$. Ces façons de faire ont un impact positif à très court terme. Ils ont satisfait les actionnaires mais hypothéqués l’entreprise et retardé dans certains cas l’expansion de celle-ci.
Je serai donc tenté de dire que c’est la gestion qui est en cause et non pas la vision. Je m’avancerai aussi pour dire qu’il faut avoir une balance entre la vision et le mode de gestion. Après ma discussion avec le monsieur rencontré dans l’autobus, ou des cas comme le redressement de GE par Jack Welch, font ressortir une chose…le sentiment d’urgence. Les gens impliqués dans ces redressements avait bel et bien une vision, mais avait avant tout un sentiment d’urgence. Ils devaient sauver l’entreprise en prenant des décisions difficiles et de faire les changements requis pour retrouver productivité, rentabilité et profitabilité.
En fait, le «leader » doit se transformer en gestionnaire de crise, et prendre les moyens qui sont profitable à moyen et à long terme en se renouvelant constamment.
Malheureusement, mes observations des dernières années, me laisse souvent pensé qu’on lance des initiatives d’améliorations sans les poursuivre et on oublie de revoir les éléments collatéraux touchés par ces changements. On réagira quand l’entreprise fera face a un mur et qu’il sera peut-être trop tard pour se réinventer.