Archive for the ‘Logistique’ Category
Écologie et chaînes d’approvisionnement… le dilemme!
Cette semaine avait lieu le congrès mondial sur l’énergie à Montréal. Cet événement a presque passé inaperçu dans les médias tellement que le focus était sur les stylos de M.Bellemare dans le cadre de la commission Bastarache.
Le président du conseil mondial de l’énergie, M.Pierre Gadonneix a dit dans son discours de clôture en disant ceci:
…La croissance durable n’est plus une option. C’est une nécessité. L’objectif est clair. Le défi pour nous tous, c’est de définir le meilleur chemin pour l’atteindre. Et je suis convaincu que pour y parvenir, il faudra plus que jamais favoriser la coopération et le dialogue entre toutes les parties-prenantes du secteur…
Je suis d’accord avec lui et selon moi des choix dans le type d’énergie utilisé pour fabriquer les produits devra être pris en ligne de compte afin de développer une croissance durable.
Je me trompe peut-être, personnellement, je crois que les spécialistes en logistiques, transports et en gestion de la chaîne d’approvisionnement doivent réfléchir lors du choix de faire l’impartition de certains produits dans les pays émergeants du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Une question se pose, alors, parlons nous vraiment d’écologie ou d’économie?
De mon point de vue, il semble clairs que l’écologie devient un bel emballage pour des décisions économique et vice-versa. Un baril de pétrole qui aujourd’hui se transige entre 75$ et 85$ depuis quelques mois, peut s’avérer un élément important dans le coût de revient d’un produit fabriqué à l’extérieur.
Selon un document de McKinsey & Company le transport de matières consomme près de 15 millions de baril de pétrole par jour, près du cinquième de la production mondiale, à 50$ le baril on parle donc d’un coût de consommation de pétrole globale de près de 750 millions de dollars par jour. Imaginez, si on réduisait cette consommation de 10% par jour… les résultats pour notre société pourraient être les suivants: (j’idéalise)
- Selon le World Food Program ça ne prend que 0.25$/jour pour nourrir les gens dans le besoin. Si je ne me trompe pas, 75 millions$/jour donnerait grosso modo 300 millions de repas…
- Si on allouait l’argent d’une année de réduction d’une année pour des recherches comme le cancer on parle d’un montant de près de 28 milliards!
- vous voyez l’idée…mettez une cause, et vous aurez les millions…
Bon fini de rêver!
J’en conviens, c’est utopique de penser que nous (Entreprises, gouvernement, individus) ferions le don de ces millions pour améliorer notre sort comme société. Par contre, en tant qu’individu, je crois qu’il faut se questionner et remettre dans le contexte notre utilisation de l’énergie, comme le pétrole et voir les moyens de réduire cette consommation, soient en revoyant les stratégies de fabrication, d’impartition, les modes de transport utilisé ainsi que la taille et le poids des produits fabriqués.
Dans la présentation interactive de McKinsey présenter ci-après on donnent des exemples de réduction et d’approche pour réduire cette consommation.
Enfin, Écolgiste, Économiste, Philosophe, monsieur et madame tout le monde, est-ce qu’il est pertinent de de se demander la question suivante…
l’écologie amène des économies? ou des besoin d’économies nous force à l’écologie?
Qu’en pensez-vous?
Retour à Montréal
Le 30 juin dernier marquait la fin de mon mandat olympique.
Nous avons récupéré la majorité des équipements et avons réussi à leur trouver une seconde vie. J’ai dit au revoir à une équipe fabuleuse qui par leur expertises ont su faire de ce projet un succès.
Afin de mettre du piquant, pour le retour nous avons traversé les Rocheuses et la partie nord des États-Unis jusqu’à Montréal.
Les moments forts de ce voyage ont été sans aucun doutes le sommet de Jasper, la visite du Glacier Athabasca, et la route du icefield parkway.
Les moments qui furent instructifs ont été la visite du Royal Tyrrell Museum, le site du
Head smashed in buffalo jump.
Et du coté américain, on ne peut passer sous silence l’oeuvre de Borglum, le Mt Rushmore, gigantesque et spécial de voir ces visages tailles dans le roc.
Nous avons terminé le voyage en visitant Niagara Falls et le zoo de Toronto, selon moi les deux valent la peine. Pour ce qui est de Niagara Falls c’est un peu commercial, mais une fois qu’on observe la force des chutes ont oublie vite les commerces.
Ce fut 2 belles années à Vancouver qui se sont terminés.
Maintenant de nouveaux défis s’offriront a moi et j’ai hâte de les relever!
L’impact des changements dans les habitudes de consommation
Depuis le début de la crise économique, on entend de temps en temps dans les médias que la crise aura pour effet de changer les habitudes de consommation des gens. Il semble selon une étude mené par booz&co, intitulée « The New Consumer Frugality Adapting to the Enduring Shift in U.S. Consumer Spendig Behavior » ,que ce soit le cas.
Il semble que les consommateurs choisiront une marque sans nom, et choisirons les marques à rabais afin de mieux planifier leur dépenses.
Dans leur étude ils distinguent des types de consommateurs. J’en retiens 2. Les « Shoppers 2.0 » (16%), ces consommateurs achètent en ligne et sont très sensible au prix. Ils utiliseront des coupons et n’auront peu ou pas de loyauté envers une marque. Et les « On-line Window-Shoppers », qui eux représentent plus de 11% des répondants de leur étude. Ceux-ci s’informe tout d’abord en ligne pour ensuite se rendre en magasin afin d’obtenir le meilleur prix. Ces derniers sont moins tentés de changer de marque.
Cette tendance aura, selon moi, pour effet de voir certaines entreprises offrir des rabais à leur clientèle afin de les fidéliser à leurs produits et reprendre des parts de marcher, ou encore établir des variantes de leur gamme de produit avec lesquels les clients verront le rapport qualité prix augmenter à leurs yeux.
Cet état de chose est intéressant non pas seulement d’un point de vue marketing, mais aussi d’un point de vue de gestion des opérations et de la chaîne d’approvisionnement. En effet les professionnels en gestions des opérations devront s’adapter et utiliser les données offertes par ses nouveaux canaux pour établir plan de production, livraison et saisonnalités s’il ya lieu.
Je crois que comme professionnel en gestion des opérations il est impératif de revoir certains paradigmes de gestion basé seulement sur la demande passé et regarder avec les yeux du client quel serait la valeur de mon produit et serait-il prêt à l’acheter.
Enfin, je crois que l’utilisation d’un SOP (Sales and Operation planning) évolutif est essentiel pour demeurer compétitif.
Je vous invite à lire l’étude en cliquant ici et à laisser vos commentaires.
Backshoring
En mars dernier je partageais avec vous une présentation d’APICS dans mon article pensez-y. Je parlais entre autre de mondialisation des ressources. L’élément qui n’était pas pris en compte, est le déplacement de ces ressources. Cet état de choses semble rattraper des entreprises. En effet, selon le magazine strategy+business, il semble y avoir une tendance des entreprises américaine de rapatrier leur production dans leur endroit d’origine. On y mentionne que NCR et GE ont décidé de rapatrier certaines opérations faites « offshore ».
Les raisons invoquées?
- Proximité des ingénieurs, créateurs, designers
- Coût de transport plus élevés
- Droit intellectuelle
- Modernisation des usines existantes
- Amélioration de la productivité
- Perte du suivie des composants
Pour ne nommer que ceux là.
À quad le rapatriement des services à la clientèle?
Vous trouverez l’article en suivant le lien suivant
LA BIBLE des 20 SITES WEB D’ACHATS selon CIP
Le site du Chartered Institute of Purchasing and Supply a publié récemment la liste de 20 sites web touchant les domaines des achats. Après avoir valider cette liste je me rends compte que ces sites vont plus loin que les achats et touchent aussi des sujets comme la logistique et la chaîne d’approvisionnent. À mettre dans vos favoris…
The Top 20 websites in the world of procurement
Bonne lecture!
À LIRE SI LE COEUR VOUS EN DIT…
Suite à l’obtention du prix de logisticien de l’année, le rédacteur du magazine Gestion & Logistique, Éric Cloutier, m’a demandé s’il pouvait m’interviewé pour discuter des défis qui m’attendent à l’approche des jeux.
Je vous invite a suivre ce lien si le cœur vous en dit.
Bell Canada entre pente douce et haute voltige à Vancouver 2010
5 TRUCS POUR REDUIRE LES PERTES DANS LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT SELON ABERDEEN GROUP
Voilà quelques jours je suis tombé sur une recherche du group Aberdeen relativement au sujet du Lean manufacturing.
Cette recherche est très intéressante et donne de bons arguments en faveur du Lean et de l’amélioration de processus.
Ce qui ressort de l’étude, pour obtenir les résultats avec le Lean sont les facteurs habituels:
- engagement des exécutifs dans l’amélioration
- compréhension et éducation des employés impliqués dans le changement
- vue d’ensemble des secteurs à améliorer (élimination ou réduction des silos)
- gestion des informations en temps réel et gestion des connaissances
- mise en place des améliorations de façon locale pour ensuite les étendent au reste de l’organisation.
Les 5 trucs d’Aberdeen qui ressortent de l’étude sont les suivants:
- Élaborer des flux d’informations standards de la chaîne d’approvisionnement vers les clients ou manufacturier et vice-versa. Le processus “S&OP” – Sales and opération planning devrait être fait de manière collaborative.
- Établir un flux d’information bidirectionnel entre la chaîne d’approvisionnement et les organisations manufacturière. C’est à dire la mise en place de partage de cédule de fabrication, des prévisions a court, moyen et long terme.
- Déterminer le niveau d’inventaire optimal afin d’assurer une réduction des pertes d’inventaire via l’utilisation de solution de gestion d’inventaire intégrer.
- Inclure la variabilité de la demande et de la production, les niveaux d’inventaire et les délais fournisseurs dans la création des plans de besoin et de demande.
- Développer des approches “Lean” qui permettent de supporter les variations et rendra flexible la gestion entre les fournisseurs et les opérations internes.
La recherche est bien étoffée et les indicateurs de performance pour évaluer la centaine d’entreprise sont selon moi de très bonnes mesures. Le défi pour les entreprises est de pouvoir faire cette collecte de données pour être en mesure de faire le suivi de ces indicateurs de performances.
Le seul bémol de l’étude et lorsqu’on regarde les 5 trucs c’est son coté on mélange tout pour mieux réussir… on y confond réingénierie, bonne pratique d’affaires, Lean, juste à temps et on dit voilà c’est ce qu’il faut…
Je crois sincèrement que le gros élément à se rappeler ce sont les gens qui font la force d’une entreprise, ces talents savent ce qui va et qui ne va pas dans l’entreprise. Ce qui devrait s’y passer ou arrêter de s’y passer… Ces gens là doivent faire confiance et avoir la confiance des gens avec qui ils travaillent.
Je crois sincèrement que Lean, 6 Sigma, Réingénierie ou saveur du mois nécessite une adhésion des utilisateurs…
Qu’en pensez-vous?
ma note sur le bulletin loblaw…
Une amie Facebook plaçait le lien de l’article de Cyberpresse “Loblaw dit au revoir à une centaine de petits producteurs québécois” sur son profil. (Merci à la blonde amie)
J’ai pris le temps de lire cet article dans la salle d’attente à l’hôpital… et je suis abasourdi par cette nouvelle qui selon moi arrive à un drôle de moment.
L’article, de Stéphanie Bérubé nous apprend que Loblaw a décidé d’éliminer 500 fournisseurs/producteurs, dont une centaine au Québec. On donne comme raison la performance de ces derniers.
Je ne peux commenter ces faits n’ayant pas vu les résultats de cette performance.
Ce que je peux affirmer par contre, c’est que cette décision fait partie des bonnes pratiques d’affaires enseignées dans les cours de gestion des opérations… Je donne donc un A pour le cours Gestion des Fournisseurs 101.
D’un autre côté, ils obtiennent la côte F pour les cours Flexibilité 201, Fraîcheur 303, Écologie 505 et enfin Besoin Client 202.
Je m’explique…
Flexibilité 201 :
Loblaw avait, grâce à ces fournisseurs-producteurs, (à performance discutable), accès à un produit local, frais et disponible près de leurs points de vente. Ces producteurs pouvaient compenser lors des ruptures de stock causées par le manque de ce même produit offert par un plus gros fournisseur. En plus, le client voit alors la volonté de Loblaw d’obtenir les produits localement.
Note : F – Rupture de stock = Client insatisfait; client va chez le compétiteur, qui fournit les sacs d’épicerie; manque d’ouverture envers la communauté locale.
Fraîcheur 303 :
L’article semble dire que ces producteurs livraient eux-mêmes la marchandise aux magasins sans passer par le centre de distribution. Ce qui veut dire que Loblaw ne payait pas les coûts de transport de l’entrepôt vers les magasins, et que les coûts de consolidation au centre de distribution étaient inexistants.
Cette décision de Loblaw impose des délais supplémentaires pour des produits qui ont une date limite de fraîcheur parfois très courte; on allonge le cycle « production –dollars ». La fraîcheur du produit est diminuée et le risque de pertes est augmenté. Comme le dit l’adage, le temps c’est de l’argent.
Note : F – Fraîcheur diminuée; coûts de transport et de gestion à la hausse; prix de vente potentiellement augmenté pour absorber ces coûts; potentiellement, l’action de T.L baisse; les actionnaires sont insatisfaits de la performance, etc.
Écologie 505
L’annonce de cette décision ne pouvait arriver plus mal dans le contexte actuel. On voit qu’il y a un manque flagrant du côté communications chez Loblaw.
Loblaw vient de décider de faire payer les clients pour leurs sacs d’épicerie en disant que c’est une décision écologique. J’applaudis cette initiative mais soyons francs cette décision est selon moi aussi et surtout une décision économique.
Voici une analyse rapide et non scientifique qui en dit long…
Supposons que nous sommes 1 millions de personnes par an à acheter chez Loblaw et que nous prenons 2 sacs chacun pour notre épicerie, on utilise donc un total de 2 millions de sacs, à 0,05 $ chacun, on sauve 100 000 $ par an.
Pas mal comme économie dans un domaine où la marge de profit est mince.
Je sais mon calcul n’est pas écolo, par contre il est bien réel et démontre qu’être écolo, c’est payant…
Pour vous mes amis écolo, avez-vous pensé à la quantité de gaz à effet de serre que Loblaw impose ? L’impact du transport entre le champ, le centre de distribution et le supermarché vient d’être augmenté considérablement. Est-ce que l’initiative des sacs couvre cette réalité? Sincèrement, je ne crois pas.
Enfin le gaspillage de denrées causera un problème de rebuts qui devront être gérés et payés par quelqu’un… Qui ? Vous et moi !
Pour toutes ces raisons, je donne un F
Besoin Clients 202 :
Lorsque la porte parole de Loblaw, Josée Bédard, dit dans l’article
«Nos tablettes ne sont pas élastiques et nous voulons faire de la place pour de nouveaux produits innovateurs»,
«Nos tablettes ne sont pas élastiques et nous voulons faire de la place pour de nouveaux produits innovateurs»,
Comme client, je ne comprends pas : Que voulez-vous mettre à la place des fraises ?
Des produits innovateurs ? Comme quoi ? Des litchis du Lichtenstein ?
Je ne sais pas pour vous, mais moi je veux des produits frais, je ne veux pas payer 5 $ mon casseau de fraises pourries… C’est ça le besoin du client !
En plus, avec toute la mode BIO, voilà une bonne occasion de démarrer la mode « achète de ton voisin l’agriculteur, c’est écolo et c’est bon. »
Je sais, je suis sévère. Est-ce que les autres épiciers sont mieux ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que Loblaw vient d’éliminer des fournisseurs pour augmenter son pouvoir de négociation avec certains (réduction de prix sur volume, etc), par contre, de l’autre coté, ils augmentent leurs coûts de transport, réduisent la fraîcheur, ce qui risque de faire augmenter le prix de certains produits et diminuer la satisfaction de la clientèle.
L’avenir nous le dira.
Ce qui est certain, c’est que de mon coté j’irai plus souvent au marché ou directement chez le cultivateur.
De Retour du monde merveilleux de Disney…
Cher lecteurs,
Vous vous demandiez surement Oukilé l’ingénieur?
Eh bien je suis parti voir Mickey et ses ami(e)s et Dieu sait qu’il en a!!
Nous étions a Disneyland en Californie. Je peux affirmer que j’ai eu beaucoup de plaisir à voir les yeux ma fille s’illuminer devant ses personnages favoris. Nous avons eu droits aux princesses, aux mascottes et évidemment aux tours de manèges.
Je dois l’admettre, comme adulte j’en ai eu aussi plein les yeux et j’avais moi aussi un cœur d’enfant.
J’ai eu à certains moment une déformation professionnel. J’ai observé le fonctionnement des manèges, le temps et la gestion des files d’attente, la chaîne d’approvisionnement, le nombre de visiteurs versus la quantité d’employé à déployer durant la journée. Tout semble fonctionner au quart de tour.
Je me suis donc mis a fouiller un peu pour obtenir certaines statistiques sur Disney et Disneyland. J’ai trouvé ce site intéressant qui parle des files d’attentes et de la gestion des attentes des usagers. Ce qui me touche vraiment est relativement à la gestion des opérations. Sur le site de Disney j’ai trouvé l’information suivante…
Revenus en 2008
- Parcs et Resort: 11,5 Milliards
- Produits Consommateur: 2,4 Milliards
Disneyland: 510 acres
Walt Disney World Resort: 25 000 acre
Disney semble en 2008 être une affaire de 37,8 milliards dont 11,5 milliards proviennent des parcs d’attractions que sont Walt Disney World, Disneyland, Euro Disney, Tokyo Disney, etc.
Je n’ai malheureusement pas trouver de données récentes, sur la portion gestion des opérations. Celle que j’ai date d’une présentation d’avril 2002, mais je crois qu’on peut quand même voir l’ampleur des défis auxquelles font face les experts en gestion des opérations de Disney.
Selon toujours cette présentation Walt Disney World et Disneyland compte a eu seul plus de 18% des coût de chargement et de transport. Ils font face à des défis particulier dans la gestion même des sites a l’intérieur des parcs.
Par exemple, je n’ai pas vu une boutique sur le site qui avait exactement les mêmes items. Dans la section des princesses on y retrouvait toutes les robes possibles des princesses, d’Ariel, a Belle en passant par Cendrillon, ce n’est pas tout il y avait aussi les perruques et les souliers. À Aventurland, on ne retrouve pas les robes, on y retrouve des chapeaux de Pirates, et autres articles du genre épées et fantômes de la maison hantée.
Il faut donc que les particularités soit respecté et que le support logistique y soit adéquat. Ce que je comprends c’est qu’ils ont su développer des entrepôts sur les sites et s’assurer de fournisseur locaux réduisant ainsi les délais et certains coûts.
Ce que je présente ici c’est que la portion Parc et Attractions, je n’ai pas parler des Disney Store et autres franchises que possède Disney!!
En lisant, cette présentation, je dois avouer que je salive à l’idée de voir à l’œuvre cette chaîne… ce serait pour moi tout un tour de manège…
Je vais donc me mettre en ligne, pour prendre mon tour et je vais trouver un FastPass pour y entrer plus rapidement!
«Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager.» – Walt Disney
Pensez-y…
Je viens de retomber sur un exercice qui a été fait lors 2008 APICS International Conference & Expo World Café. On commençait à entendre des échos de la crise économique et de ses impacts sur notre économie.
Lorsqu’on regarde ce vidéo j’ai l’impression que la crise aura peut-être un effet catalyseur sur les faits qui y sont présentés. Inquiétant? peut-être.
Je ne détiens pas la vérité et je suis loin de me prétendre spécialiste en économie ou en géopolitique. Par contre, je me lance avec mon opinion de la situation.
La présentation débute en posant la question
Reconnaîtrez vous le monde de demain?
En septembre 2008, les 10 économies les plus importantes , selon APICS et l’IMF, étaient les suivantes:
- États-Unis
- Japon
- Allemagne
- Chine
- Royaume-Unie
- France
- Italie
- Espagne
- Canada
- Brésil
On y mentionne que d’ici 2025 la Chine pourrait se retrouver en première position et que les manufacturiers américain auront perdu près de 10% de leur part de marché global. Le Brésil pourrait se retrouver deuxième ou troisième d’ici 2036. Enfin que les pays émergents compteront pour 50% de l’économie totale d’ici 2025.
Un fait intéressant selon moi est la statistique relativement au pourcentage des manufacturiers sondés qui indique que 80% d’entre eux ont de la difficulté à trouver de la main-d’œuvre qualifiée. On y fait alors un lien de cause à effet en disant que l’impartition continuera.
Je suis partiellement d’accord avec cette affirmation, mais parlons-nous d’impartition lorsque la compagnie qui fait le travail est détenue en grande partie par la compagnie qui fait affaire avec elle? Je crois que nous parlons ici de mondialisation des ressources. Par extension une mondialisation de la chaîne d’approvisionnement de ces entreprises, que de boulot pour quelqu’un comme moi!
Je suis d’accord avec APICS, que la flexibilité de la chaîne d’approvisionnement deviendra une stratégie clé afin d’améliorer la qualité des produits et l’expérience client. Pour y arriver dans un contexte mondial il faudra que les pays et leur stratégie économique évitent le protectionnisme qui aura pour effet, selon moi, de poursuivre cette crise à plus ou moins long terme et on aurait alors sur les bras une crise de ressources pour redémarrer cette économie.
Quels sont les solutions?
Encore une fois, je le répète, je n’ai pas la vérité ou la solution miracle, mais voici ce que je pense en quelques points:
- Ouverture: Il faut s’ouvrir, s’ouvrir au monde… le comprendre
- Compréhension: Comprendre les risques de la mondialisation sur mes opérations… par exemple quand la Chine éternue, quel sera l’effet sur le prix de production de mon jambon (une hyperbole, vous l’aurez constaté)
- Éducation: Éduquer les gens au fait que la terre se rapetisse par les technologies. L’Union Européenne en est un bon exemple. Ils ont réussi par l’éducation à unir leurs destinés alors que voilà moins de 100 ans ces pays étaient en guerre.
- Équité: Reconnaître la valeur des gens, peu importe le sexe, l’origine, la religion. Nous avons tous des talents et notre culture devient une force pour permettre au monde d’avancer.
Enfin crise ou pas les faits demeurent. Les entreprises devront s’adapter. Selon moi, l’innovation est l’élément essentiel pour le développement et la croissance des entreprises et de l’économie mondiale. La chaîne d’approvisionnement deviendra un élément encore plus critique dans les prochains mois pour ces entreprises.
Chers collègues sortez de l’ombre car comme le dit Jean Monnet:
Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise.
Votre expertise est aujourd’hui nécessaire!
Photo: Musée Rodin